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January 24, 2014

Bibliographie - J. Nabuco, Ius pontificalium



Mgr Nabuco, bien connu pour sa Pontificalis Romani expositio juridico practica en trois volumes, avait l’intention de faire également un commentaire du Caeremoniale episcoporum. Deux motifs l’ont détourné de ce projet : d’abord le fait que Mgr Gromier préparait de son côté un ouvrage de ce genre, - je le déplore d’autant plus vivement que le livre de Mgr Gromier, dont on trouvera ailleurs une recension, est loin d’être le commentaire que l’on attendait en ne fera qu’apporter un peu plus de confusion dans les esprits. – Le second motif qui a dissuadé Mgr Nabuco est plus important : la réforme de la semaine sainte inaugure un nouvel esprit et suggère une révision du Caeremoniale. C’est pourquoi l’auteur a préféré publier un travail plus général qui, tel quel, n’existait pas encore : une synthèse de la législation sur les pontificaux. En effet, le Caeremoniale a été modifié sur bien des points et, alors qu’il n’envisageait que les célébrations accomplis par l’évêque et ses supérieurs, le Saint-Siège a concédé le droit à certains pontificaux à diverses catégories de prélats inférieurs : la liste des principaux documents est donnée p. XXIII. Certes, on trouvait déjà dans divers livres ou articles des solutions aux divers cas qui se présentent et que les organisateurs de cérémonie doivent résoudre : ces solutions ne sont pas toujours concordantes, et sont affirmées plus que prouvées. L’avantage du livre de Mgr Nabuco est d’apporter chaque fois les références et arguments. Bien sûr, il est destiné à un public international, ce qui explique de nombreux détails qui nous sembleraient oiseux : que de privilèges et exceptions il serait souhaitable de voir abolis ! En les exposant méthodiquement, Mgr Nabuco ne laisse pourtant pas son horizon se borner à l’état présent des choses. Les historiens lui sauront gré des nombreuses références qu’il leur fournit sur bien des sujets, en particulier le catalogue des éditions du Caeremoniale. Les maîtres de cérémonie y puiseront pour les cas difficiles des solutions plus sûres qu’ailleurs. J’aurais souhaité ici ou là une présentation plus souple du caractère impératif de certaines descriptions ou prescriptions, par exemple pour ce qui concerne l’ornementation de l’autel (pp. 262-270) : il est facile de constater que nulle par, heureusement, on ne s’est senti lié à la lettre, par exemple pour les dimensions des crédences, la hauteur des chandeliers, ou le nombre des marches. Mais ce sont là, encore une fois, des détails. En étudiant ce livre et en l’utilisant, on prendra une conscience plus vive du rôle de l’évêque dans la prière de l’Église.

A.-G. M.

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La Maison-Dieu, 62, pp. 151-152.

Mgr Charles Respighi


Avec Mgr Respighi, décédé le 6 juin 1947, disparaît une des figures les plus caractéristiques du monde ecclésiastique romain. Ceux qui l’ont connu de près sont unanimes à louer sa bonté d’âme, sa compétence comme préfet des cérémonies pontificales, son amour éclairé pour la Rome chrétienne. Mais on n’a pas mis dans un relief suffisant la part qu’il a prise au mouvement liturgique naissant ou, pour employer l’expression actuelle qui est plus exacte, à l’action liturgique pastorale. Car c’est un fait, Mgr Respighi a eu, durant un demi-siècle, la haute main sur tout ce qui a été fait en ce domaine dans la Ville Éternelle et même hors les murs. Il est un des plus illustres représentants de cette seconde phase du mouvement liturgique que Dom Rousseau appelle « musico-liturgique », et qui se rattache directement à l’action du pape Pie X par la restauration du chant sacré et de la musique d’Église. (Avec quelques convaincus, il fonda en 1902 la Rassegna gregoriana, revue qu’il dirigea durant quatorze ans avec joie et passion, la brandissant comme un drapeau, le premier drapeau d’une renaissance liturgique en Italie. Articles, traits, notes d’allure tantôt irénique et tantôt polémique donnèrent de la vie et de l’aisance au périodique, soulevant l’intérêt et les sympathies).
Mgr Respighi fit, en outre, un travail sur Pierluigi de Palestrina, demeuré encore aujourd’hui classique chez les spécialistes. Durant cette même période il créa, avec la collaboration de plusieurs autres, notamment le P. De Santi, l’association italienne Sainte-Cécile dont il est demeuré jusqu’à sa mort l’infatigable président.
Il eut pour les catacombes, et en général tous les monuments chrétiens de l’antiquité, une vraie passion, mélange d’érudition et de respect, que lui avaient communiquée les leçons et l’amitié des grands maîtres De Rossi, Stevenson, Armellini, Marucchi. Dans ce domaine, il eut l’occasion de travailler d’une façon très directe pendant de nombreuses années, soit comme secrétaire de la Commission pontificale d’archéologie sacrée, organisme chargé de conserver et rechercher les antiquités chrétiennes, soit comme Magister du Collegium cultorum martyrum, association qui a pour but de promouvoir le culte des martyrs dans les lieux mêmes qui avaient été consacrés par la sépulture des premiers héros de la foi. Durant ce temps que Mgr Respighi fut à la tête de la Commission, des travaux de grande importance furent accomplis, comme la découverte des cimetières de Pamphile et des Giordani, les fouilles de la basilique du Latran, celles de Saint-Pierre.
L’activité de la plume de Mgr Respighi au service de la pastorale liturgique, interrompue en 1914 par la mort de la Rassegna gregoriana, se reporta ces dernières années sur le Bollettino Ceciliano. C’était un retour à l’idéal des premiers jours ; mais avec l’âge, le pouvoir d’agir s’était émoussé : Mgr Respighi vivait désormais de souvenirs, avec cette douce tristesse qui les accompagne. Voyez, par exemple, quelle nostalgie s’exhale de la dernière page qu’il a écrite, en mars 1944, dans le Bollettino, pour commenter les journées liturgiques de Vanves :
« Le mouvement liturgique en France, justement loué, pourra sembler à certains être une révélation. Ce n’en est pas une pourtant, ni à nos yeux une nouveauté. Car il compte en France de nombreux apôtres ; son histoire, déjà ancienne, est opportunément rappelée. Il nous est doux d’apporter, nous aussi, le souvenir d’un ami bien cher, humble et retiré, perdu dans la foule, mais très instruit, remarquable grégorianiste, l’abbé Henri Villetard, qui, dans les paroisses où il accomplit son ministère sacerdotal, réalisa pratiquement ce qu’il promouvait sur le plan scientifique. Un soir délicieux, il y a de longues années, je lui fis une visite inopinée, et je trouvai ses paroissiens réunis, comme ils le faisaient chaque soir, pour terminer à l’église leur journée de travail par la prière, le chant des Complies. Mon cher ami tint à ce que je le présidasse ; ce fut pour moi une grande consolation, dont je conserve le plus doux souvenir, de m’unir au chant de la prière liturgique qui s’élevait parfaite do cœur et de l’intime dévotion des bons et des fidèles paroissiens… Le C. P. L. peut s’inspirer de nobles et efficaces précédents. »
Ces lignes révèlent un homme qui a vécu son poque pleinement. A l’entendre l’évoquer, après un demi-siècle, avec une si profonde conviction, on ne peut même pas douter que ses paroles cachent une nuance de naïveté.

A. Bugnini

N. B. – M. Martimort, présent à Rome au moment de la mort de Mgr Respighi, a tenu à représenter le C. P. K. à ses obsèques, qui ont été célébrées à l’église Saint-Ignace le dimanche 8 juin.

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La Maison-Dieu, 12, pp. 135-136.

January 6, 2014

The Ordinal of the Papal Court from Innocent III to Boniface VIII and Related Documents




PREFACE


BY THE LATE FATHER VAN DIJK

This volume contains a series of 13th-century Roman liturgica, discovered in the last fifty years. It forms a corpus but one which differs in character from that collected in my Sources for the Modern Roman Liturgy (Leiden 1963). The latter deal with the second adaptation of the liturgy of the papal court made, after 1242, by and for members of a large organization, the Order of Friars Minor. Each represents a compilation work which, however vaguely, can be dated and assigned to a single author, even when remaining anonymous. Once approved, the document was made obligatory for the entire Order, unless, in explicitly defined details, the authority of general or provincial chapters decreed otherwise. These presented here date from the first half of the century and are, directly or indirectly, the source material of those Franciscan activities. Compiled by papal liturgists for the use of a narrow and closely knit community: the pope, his commensal chaplains and court officials - in fact for the centre of all spiritual authority - the represent a living tradition rather than a once established and accepted code of liturgical legislation. The persistent study of these documents by succesive generations of court liturgists, each working on his own manuscript(s), has made it almost impossible to unravel the skein of sources, compilations, additions, re-arrangements, etc. Thus, in most cases, they cannot be dated with accuracy nor assigned to a single specific author.

In order to establish an intelligible text and some form of chronology in the process of evolution a great variety of traditions had to be collated. And the complexity of the material presented could not be avoided. Nor should the edition offered here be regarder as definitive. On the contrary, the editor hopes that it will inspire much painstaking research of detail. Hence even an introduction, similar to that precedint The Sources would have overburdened this publication of texts. The introductory notes are kept as short as possible in the hope that an extensive study may be issued at a later date.

As the preparation of these texts was initiated in the 1940s, manu have contributed in various ways to what goes under mu name: confrères and friends, superiors of religious houses and librarians ...

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STEPHEN J. P. VAN DIJK, O. F. M.

The London Times, March 23rd 1971


The publication of The Ordinal of the Papal Court from Innocent III to Boniface VIII and Related Documents, volume 22 of the series Texts Concerning the History of Christian Life, in Spicilegium Friburgense, is the most fitting memorial to the late Father Stephen van Dijk who died on March 8, 1971 at Swinton Dene, Berwickshire, Scotland. This work hinges upon a life-time of devoted study and scholarship which began during the war years he spent in Italy. My discovery of papers and a diary relating to his selfless activities and subsequent imprisonment not only for his part in but also for his devotion to those, both young and old, caught up with the horrors of war, make it the more remarkable that he continued tirelessly even at this stahe to transcribe the host of manuscripts which have made this edition possible.

Fr van Dijk dod not live to complete his work. He wrote of Haymo of Faversham, <... [he] was actually working on a ceremonial when death overtook him. The draft of this ceremonial... was still on his table, when in the summer of 1244 ... the friars of Anagni carried him to his last resting place ...>. By the side of Fr van Dijk's bed lay the proofs he was correcting during his last days; on his desk in London, only some thirty-five typescripts pages of the introduction and a few notes were left.

I have collaborated with Stephen van Dijk since 1954, yet our joint publications in no way give me confidence to complete what was his work alone. I have left untouched those thirty-five pages, filling in the blanks in the footnotes, I hope with accuracy, but I take full responsibility for all possible errors. I have tried to complete the introductory notes form the brief headings and schemes I discovered, and from our various joint publications. I hope that time will bring forward a student of medieval liturgy who will take up this word and find a veritable gold mine in the vast collection of material left in my care. Stephen van Dijk called forth many tributes, perhaps the finest was that he stood out as . Yer he was a scholar of little personal ambition, humble and self-critical to the extreme. Those who worked and studied with him know that his greatest joy was that others shared his discoveries. It is with this knowledge that I offer his work to anyone who may care to take it up.

Fr van Dijk intended to name many who helped in the preparation of this edition. I cannot hope to fill in those ...! However, I am certain he would wish, first of all, that I thanked the Rt Rev Bishop of Basle, Anton Hänggi and Fr G. G. Meersseman, O. P., for their warm invitation to publish this work in this series. I am grateful to the University press of Fribourg for their patience in waiting for me to complete this work. The confrères and friends, superiors and librarians, I cannot ennumerate. I hope that all who have played their part in the initial stages of this publication will forgive my ignorance and accept my appreciation.

For my own part, I wish to express my heartleft thanks to Fr M. Dykmans, S. J. of the Pontifical University, Rome. To him I owe so much encouragement and many suggestions in the correcting of the first page proofs of the Ordinal of Gregory X. I am overjoyed that he has published an introduction to this section of Fr van Dijk's texts [1]. No greater tribute to the memory of a fellow scholar could have been made than that expressed in so practical a manner.

I am indebted to Fr Evermarus Vranken, O. F. M. who worked so painstakingly on many of the indices and who has continued to show interest. I would wish to thank the Council of Management of Whitelands College of Education, University of London for granting me a sabbatical year, and the University of Edinburgh for the award of a post-doctoral Fellowship to complete this volume.

However, my greatest debt of gratitude goes do Dr James van Winden, O. F. M. of Leiden University. His presence in Scotland within a few hours of Stephen van Dijk's death and his tireless efforts to sustain me throughout the months it has taken to complete this publication, have alone made it possible,

March 8 1973

Joan Hazelden Walker

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[1] « Le Cérémonial de Gregoire X (vers 1273) » in Gregorianum 53, 1972, 535-65.



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Stephen J. P. van Dijk (+), O. F. M., M. A., D. Phil., Joan Hazelden Walker, B. D., Ph. D., The Ordinal of the Papal Court from Innocent III to Boniface VIII and Related Documents, "Spicilegium Friburgense", Texts Concerning the History of Christian Life 22, The University Press Fribourg Switzerland, 1975, p. V-VI.


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CONTENTS

Preface

Contents

Bibliography

Introductory notes (preliminary)

Method of Presentation

List of abbreviations



ROMAN KALENDARS OF THE THIRTEENTH CENTURY

I. Kalendar of the papal court according to the « sacramentary » tradition c. 1175-1202

II. Kalendar of the Roman court according to the « Regula » edition of the Friars Minor derived from the books of Honorius III and in agreement with the ordinal of Innocent III 1227-30

III. Urban Kalendar revised by cardinal John Cajetan Orsini (Nicholas III) combining the traditions od St. Peter's in the Vatican and the papal palace in the Lateran c. 1255



ORDINAL OF THE COURT OF THE ROMAN CHURCH COMPILED DURING THE REIGN OF INNOCENT III 1213-16

Temporale with ordines for Christmas and St. Stephen's day, Ash Wednesday, Holy Week, Easter, Whitsuneve, the Sundays after Pentecost

General rubrics

Sanctorale wit ordines for Candlemas, Greater Litanies

Common of the saints

Offices of the Virgin and of the dead

Order of grace at meals according to the use of the Roman court before 1227



GENERAL RUBRICS OF THE MASS before 1227


ORDER OF THE MASS ACCORDING TO THE USE OF THE ROMAN CHURCH (COURT) before 1227


ORDO ROMANUS. NOTES ON THE ORDER OF THE MASS before 1238


ORDINAL OF GREGORY X c. 1274

Election and consecration of a pope

Temporale

Sanctorale

Ceremonial notes on Mass and Office in the presence of the pope

Solemn (station) Mass celebrated by the pontiff

Greater Litanies



INDICES

I. Index of manuscripts

II. Index of cues

III. Index of biblical references

IV. Index of patristic references

V. Index of stations

VI. Index of feasts

VII. General index

Les Cérémonies de la Béatification et de la Canonisation


Les grandes sollenités d'une béatification ou d'une canonisation sont des événements extraordinaires que les Souverains Pontifes ne célèbrent qu'à certains intervalles. Elles servent souvent à réhausser d'autres fêtes, spécialement les Jubilés ou l'Année Sainte. L'affluence des fidèles est toujours très grande en ces sollenités. Nous avons cru opportun de publier cet opuscule pour offrir aux personnes qui ont le bonheur d'assister à ces belles cérémonies, un guide destiné à les renseigner sur l'ensemble des rites et leur donner les explications nécessaires sur leur signification et leur mystère.

Avant de procéder à une béatification ou à une canonisation, l'Eglise s'informe, se renseigne, elle fait un véritable procès au Serviteur de Dieu et s'entoure de toutes les lumières humaines et des lumières divines, avant de prononcer sa sentence.

Généralement les fidèles ignorent cette longue et subtile procédure. Nous avons donc estimé qu'il ne serait pas sans utilité de les initier, quoique très sommairement, à tout le développement d'une cause de béatification et de canonisation. A la vue des nombreux obstacles que cette cause doit franchir, le fidèle ne pourra que prendre confiance en la sagesse et la prudence de l'Eglise et se dire que tous les moyens naturels et surnaturels dont elle dispose ont été mis en jeu pour arriver à connaître la vérité; et lorsqu'il sait par sa foi, que l'assistance de l'Esprit Saint ne fait jamais défaut dans la question si grave de la canonisation, il sera heureux de constater que cette assistance n'est pas invoquée à la légère.

Il suffira au lecteur de consulter notre petite table des matières pour avoir une idée de cet opuscule. Nous suivons une cause d'un Serviteur de Dieu dans tout son développement, depuis les premiers indices de sa sainteté après sa mort, jusqu'à l'introduction du procès de béatification dont nous marquons les diverses étapes, clôturant cette première partie par la description de la solennité de la béatification.

Mais Dieu, après avoir fait élever son Serviteur sur les autels, veut l'illustrer encore plus par des prodiques; l'Eglise doit alors se prononcer définitivement sur sa sainteté. La seconde partie de notre opuscule expose les phases du procès de canonisation et décrit avec une certaine ampleur les majestueuses cérémonies par lesquelles le Pape proclame la sainteté du Bienheureux.

Ceux-là seuls qui ont vu ces fêtes magnifiques dans la vaste Basilique de Saint-Pierre, parée comme une épouse nouvelle pour célébrer les noces mystiques des Serviteurs de l'Agneau, peuvent se faire une idée de ces solennités.

Puisse ce petit écrit, après les avoir accompagnés à de si belles cérémonies, leur servir plus tard encore comme souvenir et réminiscence qu'il reliront avec joie pour rafraîchir leur mémoire et faire revivre dans leur âme l'échi des splendeurs auxquelles ils ont eu l'insigne bonheur d'assister.


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INDEX

Préface

Introduction


I. Procédure de la Béatification

II. Cérémonies de la Béatification

III. Procédure de la Canonisation

IV. Cérémonies de la Canonisation

- A la Basilique Vaticane

- A la Chapelle Sixtine

- Ordre de la Procession

- L'Acte de Canonisation

- Oblations présentées au Pape

- La Messe Papale

- La Messe d'un Cardinal en présence du Pape


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Les Cérémonies de la Béatification et de la Canonisation, Société Saint-Jean Evangeliste, Librairie Catholique Internationale, Desclée, Lefebvre et C., Rome, Via Santa Chiara, 20-21, 78 pp.

Liturgia Soboru, pogrzeby papieży, reforma liturgii papieskiej - artykuły


W 1993 roku rzymskie C. L. V. opublikowało w serii Bibliotheca « Ephemerides Liturgicae », « Subsidia » (Collectio cura A. Pistoia, C. M., et A. M. Triacca, S.D.B. recta) zbiór ważniejszych artykułów francuskiego liturgisty Pierre'a Jounela zatytułowany Liturgie aux multiples visages. Mélanges. Teksty zostały podzielone na pięć części: I - Kult świętych, II - Sztuka i liturgia, III - Liturgie francuskie przeszłości, IV - Liturgie i społeczeństwo oraz V - Wielkie zebrania ludu Bożego. Odpowiednio w artykułach nn. 18, 19 i 21 autor omawia takie tematy jak: Liturgia i społeczeństwo w papieskim Rzymie w 1870 roku (Liturgie et société dans la Rome papale en 1870), celebracje liturgiczne Soboru Watykańskiego II i synodu diecezjalnego (Les célébrations liturgiques du Concile Vatican II et du synode diocésain) oraz: od pogrzebu Pawła VI do inauguracji posługi pasterskiej papieża Jana Pawła II (Des funérailles de Paul VI à l'inauguration du ministère pastoral du pape Jean-Paul II). Każdy z tych trzech artykułów prezentuje dość znaczące dane historyczne (dotyczące reformy oraz porzucenia praktycznie większości tradycji Kościoła rzymskiego, które uważano za nieprzystosowane do dzisiejszej mentalności) opatrzone komentarzem kogoś, kto był bezpośrednio zaangażowany w soborowe i przedsoborowe reformy (w pierwszym z wymienionych artykułów Jounel opiera się na zapiskach mons. Xaviera Barbier de Montault).

Z prezentacji Virgilio kardynała Noè, ówczesnego Archiprezbitera Bazyliki Watykańskiej Świętego Piotra i Wikariusza generalnego Watykanu: "La liturgie rénovée a trouvé progressivement son style, pour les grandes assemblées, dans les célébrations liturgiques du Concile Vatican II. Ces dernières ont donné le ton et le goût d'une liturgie à la fois simple et solennelle, et solennelle en cette même sobriété, comme l'a demandé la Constitution « Sacrosanctum Concilium » au n. 34, et dans ce sens accessible aux plus humbles fidèles et ouverte à une participation populaire. Un témoignage de cet esprit nouveau, Mons. Jounel le voit dans les célébrations qui se sont succédées sur la place Saint-Pierre, à l'occasion des funérailles de Paul VI et de l'inauguration du ministère pastoral de Jean Paul II. Des célébrations certainement exceptionnelles, mais rendues proches de tous par la télévision, à travers le monde. La sobre grandeur, le style dépouillé des funérailles de Paul VI et de Jean Paul Ier, le visage de Jean Paul II en prière et son attention aux personnes à travers la noblesse des rites, ne furent pas seulement l'occasion d'une émotion fugitive, mais l'exemple réussi d'une liturgie rénovée selon les demandes du Concile. Un exemple qui peut être appliqué au-delà de la grandeur de la place Saint-Pierre, dans les célébrations liturgiques de l'évêque dans son diocèse, et spécialement quand son église particulière est réunie en synode" (s. 7).

Materiały te, wraz zapiskami oraz wspomnieniami pozostałych uczestników tamtych ("soborowych" i "posoborowych") wydarzeń, mogą posłużyć do opracowania dokładnego przebiegu reformy liturgii papieskiej w drugiej połowie XX wieku.

January 4, 2014

Ius Pontificalium. Introductio in Caeremoniale Episcoporum


Edita nostra in Pontificale Romanum expositione, in mente nostra erat Caeremoniale Episcoporum servato ordine Caeremonialis explanare (1); aliam tamen viam ingredi debuimus : nam multiplices quaestiones iuris pontificalis solvendae sive explanandae erant quae vel obsoletae devenerunt et adhuc in Caeremoniali leguntur, vel post eius publicationem inductae fuere. Ex alia facie ritus plurimi a Sancta Sede recentissime reformati sunt et prout nunc in Caeremoniali reperiuntur exponere non expedit. In voto enim plurimorum episcoporum est ut functiones pontificales quantum fieri potest, simplificentur, sed id fieri tantum potest si ad meliorem traditionem revertamur, sicut in officio Majoris Hebdomadae iam factum est (2-3).

Utilius proinde episcopis et sacrorum rituum studiosis putavimus ordinem Codicis Iuris Canonici sequi, agendo primo de personis, deinde de rebus, et ultimo de actionibus. De istis agitur tantum in genere, et discussioni subiiciuntur ritus qui nec semper bonam consuetudinem supponunt.

Non licuit ergo nobis Caeremoniale Episcoporum ordinatim commentariis illustrare : id certe facilius fuisset, esset tamen temporis dispendium, nec desunt auctores qui functiones pontificales, missam praesertim et vesperas una cum officiis per annum occurrentibus, optime explnanant.

Ritus Romanus non aliter ac Ecclesia Dei hierarchicus est (4), et in unaquaque ecclesia cathedrali evolvitur cum episcopi officia divina faciente vel saltem eisdem praesente : propterea enim Caeremoniale compositum est, estque liber venerabilis, trium saeculorum usu comprobatus, qui pluribus nobilitatur qualitatibus, praesertim veracitate, nam elapso saeculo et nostro multae sunt res vanae atque fallaces quae admirationem ne dicam scandalum provocant, et quae viam sanctuarii invenerunt (5).

Arctius in dies redditur necessarium ut sacri ritus intellegibili et rationabili modo celebrentur, sed ad talem obtinendum effectum fontes perlustrare debemus, etenim non solum antiqui codices liturgici verum etiam monumenta ministerii pontificalis vel sacerdotalis testes sunt Fidei (6). Non solum proinde nobis diu noctuque laboravimus sed omnibus liturgicam veritatem exquirentibus.

RR. DD. Fredericus Vier OFM, Annibal Bugnini CM, et Joseph Narciso dos Santos CMF, totum opus perlegerunt et auctorem in multis perlibenter adiuverunt. Dominus retribuet!

J. N.

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(1) Commentarium ad Caeremoniale Episcoporum gallica lingua parat Leo Gromier, ProtAp., in re liturgica et Romani usibus peritus et SRC consultor acceptissimus.

(2) Nunc "Celebrans et ministri, clerus et populus, sedentes auscultant" ait novissima rubrica, duc lector SS. Scripturarum pericopes cantat; ad invitationem 'Flectamus genua' omnes "per aliquot temporis spatium" flexis genibus sistunt, nam vel ita fiat, vel delenda est invitatio ad genuflectendum, et sic de aliis. Aliquando tamen expedit ritus recentiores conservare, vel etiam novos introducere, veluti solemnem et collectivam renovationem promissionum baptismatis (coram episcopo in ecclesiis cathedralibus). Hac de re scripsit Mabillon (+ 1707) "Ubi regnant antiqui ritus, hi constanter retinendi; ubi novi prae antiquis praevaluerunt, antiquos laudare decet, novos non rejicere". Sed adiunxit: "Qui novos sacrorum rituum libros novissimis temporibus scripserunt mirum est, quantum sibi tribuerint in pervertenda venerabili antiquitate, cuius institutiones, nedum institutionum rationes, omnino ignorabant. Cumque quod suo tempore fieri cernebant, id omnibus retro saeculis semper actitatum fuisse autumarent; probabiles, ut sibi videbantur, receptae novitatis rationes adinvenerunt, quae penitus veterum sententiae non raro adversantur... proinde eos qui eiusmodi officiis praepositi sunt, invitemus ad consulendam antiquitatem, quae, quanto fonti propior, tanto venerabilior est : eosdemque admoneamus ne ita vulgares et contritas ratiunculas praeferant, quasi maiores nostros in sanciendis contrariis ritibus omni ratione destitutos fuisse existiment". In ordinem Romanum Commentarius, caput XXI. Mabillon scripsit circiter anno 1689, sed de quibus libris novissimis sacrorum rituum loqui intendit? Non dubitamus quin in mente sua duo erant libri : Caeremoniale Apostolicum Augustini Patrizi et Caeremoniale Episcoporum, nam primus genuit secundum et in alterutro multa sunt quae necessario reformari debent, uti "assistentia" episcopi in cappa missam incipientis cum celebrante a sinistris : intonatio 'Gloria' a celebrante, dorso fidelibus obverso, vel initium canonis a celebrante priusquam Trisagion finis imponatur. Vide Nabuco, La liturgie papale et les origines du Cérémonial des Eveques, Miscellanea Mohlberg, Romae 1948, vol I, p. 283-300.

(3) Card. Tommasi (+ 1713), a Pio VII inter beatos renuntiatus, de reformatione 'Del cerimoniale' scripsit "Per la poca prattica che ho in queste materie, trovo gran differenza nelle cerimonie antiche e moderne : quelle erano poche, facili e misteriose; le moderne molte a segno che per saperle tutte vi vuole una buona e feconda memoria; sono anco difficili straccendo non tanti il corpo, quanto lo spirito che viene a dissiparsi et a non attendere al principale, che e il culto interno verso Iddio". Opuscoli inediti, Studi e Testi, 15, p. 40. Beatus Tommasi an Innocentio XII in consultorem SRC electus est sed officium renunciavit, vir unus instar omnium, "per la poca prattica que ho in queste marerie"; a Clemente XI ad officium revocatus est, sed, proh dolor, reformationes quas volebat non potuit videre sed tantum "in virgole, accenti e punti". Op. cit. p. 12.

(4) Hac de re lege Dom Lambert Bauduin, Notes de la Liturgie, 2e conférence, Semaines liturgiques, Maredsous 1912, p. 134-142.

(5) Canonici et praelati cappa praelatitia utuntur cuius pars principalis, talaris videlicet, simpliciter scissa est et cauda fictitia appensa; nobilissimum linum substituitur rebus quae nullo modo possunt cum eo comparari; partes cardinales serico cum undis symmetricis mechanice factis 'imprimés' utuntur; in dies frequentius loco cereorum adhibentur res metallicae cum parvo cereo intus occulto; altaria intra functiones magnis candelabris cum cereis extinctis replentur; in quadam ecclesia nobilissimae civitatis Europae missae solemni exsequiali interfuimus cum sacris ministris coram corpore defuncti, sed arca in media navi apposita erat vacua et missa lecta, eaque expedita, sacerdos ad feretrum se contulit illudque aspergebat cum hyssopo, sed sine aqua lustrali eo quod homines qui ecclesiam pro exsequiis paraverunt aquam cum sale pannos funebres maculare dicebant; organa, ipsaeque campanae instrumentis electricis substituuntur, quaeque omnia a nostro Caeremoniali aliena sunt.

(6) "Les milliers de monuments liturgiques que nous avons dessinés ou décrits fournissent un témoignane saisissant; ils prouvent la perpétuité du meme rite, l'usage continu des memes ustensiles sacrés pendant dix-neuf siecles, au milieu des bouleversements politiques et des mobiles caprices du gout. Leur témoignage constitue un véritable argument dogmatique devant lequel on a vu l'Angleterre reprendre ses antiques croyances avec ses vieux rituels". RF, La Messe, 8, p. 214.

J. Nabuco, Ius Pontificalium. Introductio in Caeremoniale Episcoporum, Desclée 1956, p. VII-IX [= Praefatio].

Orbis Catholicus Secundus - Liturgia et mores Curiae Romanae [A.D. 2013]

Magnum Jubilaeum A. D. 2000 - Apertura della Porta Santa