Je
me rappellerai ce jour comme un des plus solennels de ma vie.
Aujourd’hui, c’est ravi et le coeur débordant d’une joie très
pure, que j’ai assisté au triomphe solennel de Marie dans la
basilique vaticane et dans toutes les églises de la ville.
Cette
émulation sincère et affectueuse montrait, une fois de plus,
l’attachement de Rome à la Vierge bénie. Le grand temple rempli
de fidèles, la splendeur de la grandiose cérémonie, en ce lieu, le
plus vénéré de toute la terre, et là-bas, dans le haut de
l’abside étincelant de la gloire d’une éclatante lumière,
l’image de Marie Immaculée qui semblait sourire au pape, dans la
majesté de la pompe pontificale, au groupe imposant de cardinaux et
d’évêques venus en grand nombre de tous les points de la terre,
des dignitaires ecclésiastiques et laïques ; et pendant que se
déroulaient les saints mystères, les harmonies de Perosi se
répandaient dans les nefs comme des voix venues du ciel et montaient
chercher un nouvel écho dans l’immense coupole. Quel témoignage
de foi, quel triomphe pour Marie !
Je
ne crois pas que sur terre puisse concevoir une vénération plus
grande et plus merveilleuse. Pour moi, mêle à la foule des jeunes
séminaristes de tous pays, mais placé assez près de la Confession
pour pouvoir bien suivre presque tout le déroulement de l’imposante
cérémonie...
---