En ce matin de l’extraordinaire Toussaint de 1950, aucun mouvement de foule n’était possible durant la cérémonie. L’affluence dépassait le demi-million. La plupart avait préféré assister au rite de la définition du dogme à l’extérieur de la basilique. A ceux qui remplissaient l’intérieur, les haut-parleurs permirent de s’y unir et ils assistèrent à l’entrée du Saint Père et de son cortège, puis à cette Messe dont le texte nouveau était suivi pour la première fois et dans ce cadre aussi émouvant que grandiose. C’est l’instant si bouleversant de la Consécration. Tous sont à genoux, les Gardes Nobles et les Suisses font en outre le salut militaire.
P. Pfister, Pages de Rome Immortelle, Arthaud 1954, p. 154