Editions Sainte-Agnès: "Notre-Seigneur Jésus-Christ, Roi universel des vivants et des morts, a explicitement commandé à ses fidèles de se faire de puissants Amis auprès des bienheureux Habitants du Ciel (S. Luc, xvi, 9). Aussi est-ce le propre de tout véritable chrétien, non seulement de prier et d’invoquer les Saints, mais encore de brûler des cierges devant leurs images, d’orner leurs autels et de faire des aumônes en leur nom et en leur honneur.
Ces saints que nous vénérons et aimons, c’est au cours d’un rituel sacré que le Souverain Pontife, le Vicaire du Christ sur la terre, les a publiquement reconnus dignes du culte de dulie. Assurément, ce n’est pas l’Eglise qui, de personnages quelconques, fait des saints ; le rôle du Magistère consiste essentiellement à reconnaître, de par son charisme d’infaillibilité, l’authenticité de l’œuvre souveraine et absolue du Saint-Esprit dans ces âmes privilégiées. Aussi, la cérémonie de canonisation est-elle une descente manifeste du Ciel sur la terre, la révélation d’une réalité céleste au profit des êtres en état de voie que sont les membres de l’Eglise militante.
C’est pour cette raison qu’un certain nombre de gestes mystérieux ont lieu à cette occasion, dont la signification mystique est propre à réaliser efficacement ce qu’ils désignent. Le petit ouvrage de l’Abbé Ciccolini dévoile la profondeur de ces cérémonies, qui, tout au long du temps qui nous sépare de l’Avènement glorieux de Jésus-Christ, nous ont indiqué à quels saints nous vouer, afin de pouvoir être reçu dans les « tabernacles éternels »."